De la transcription de la langue des signes

Etonné par le peu d’échos rencontré par la transcription de la Langue des signes française proposé par Philippe séro-Guillaume, il nous a semblé opportun de revenir sur le sujet, afin d’en expliciter la problématique et d’en cerner les enjeux , dont ceux liés à l’enseignement, à la rééducation mais aussi à la vie commune dans la société. Continuer la lecture

Pourquoi une seconde édition de A bas la grammaire ?

Pour accompagner l’édition revue et augmentée de A bas la grammaire, pour un apprentissage créatif du langage, éditions Quiero, 2024, 150 p., interrogeons-nous, à nouveau sur le rapport entre les opérations linguistiques et les opérations cognitives. Qu’est-ce qui se joue de l’acquisition du langage par l’enfant en classe ? Continuer la lecture

La fonction de la traduction en langue des signes dans l’enseignement du français

Traduire en langue des signes un texte français pour le comprendre peut présenter plus d’inconvénients que d’avantages (par Philippe Séro-Guillaume). Continuer la lecture

La pédagogie pour un apprentissage créatif du langage

Appelons pédagogie pour un apprentissage créatif du langage une pédagogie qui s’enracine dans l’œuvre productrice des élèves.

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La Représentation du monde chez l’enfant

En 1926, les éditions Alcan publient de Jean Piaget, La Représentation du monde chez l’enfant. La réédition du livre est l’occasion de revenir sur le cheminement et la pertinence de la pensée du chercheur suisse. Continuer la lecture

Coverbalité et cogestualité dans la langue des signes. Deuxième partie de l’entretien avec Philippe Séro-Guillaume*

S’agissant de la langue des signes la dimension anthropologique de l’œuvre de Philippe Séro-Guillaume se lit dans la mise en perspective sans solution de continuité des divers états de la gestualité humaine : des conduites enfantines d’imitation différée et de jeu symbolique à la gestualité coverbale de l’adulte entendant et enfin à la langue des signes. Son travail met à jour prise en charge corporelle du discours signé. Cette prise en charge ne se manifeste pas seulement par le mime et la mimique, mais aussi par l’activité buccale. Nous avons vu que celle-ci regroupe différents types de labialisation dont l’articulation sympathique et les labièmes. L’entretien désormais se prolonge interrogeant la part inhérente des labièmes à la langue des signes. Continuer la lecture