La fonction de la traduction en langue des signes dans l’enseignement du français

Traduire en langue des signes un texte français pour le comprendre peut présenter plus d’inconvénients que d’avantages (par Philippe Séro-Guillaume). Continuer la lecture

Coverbalité et cogestualité dans la langue des signes. Deuxième partie de l’entretien avec Philippe Séro-Guillaume*

S’agissant de la langue des signes la dimension anthropologique de l’œuvre de Philippe Séro-Guillaume se lit dans la mise en perspective sans solution de continuité des divers états de la gestualité humaine : des conduites enfantines d’imitation différée et de jeu symbolique à la gestualité coverbale de l’adulte entendant et enfin à la langue des signes. Son travail met à jour prise en charge corporelle du discours signé. Cette prise en charge ne se manifeste pas seulement par le mime et la mimique, mais aussi par l’activité buccale. Nous avons vu que celle-ci regroupe différents types de labialisation dont l’articulation sympathique et les labièmes. L’entretien désormais se prolonge interrogeant la part inhérente des labièmes à la langue des signes. Continuer la lecture

La prise en charge des élèves sourds : un poste d’observation privilégié du fonctionnement de notre société II

Comme nous l’avons vu précédemment l’oral est conçu comme un marchepied à l’écrit. Rappelons que l’oral en question est un oral distancié assez éloigné de l’oral dialogique spontané supposé acquis en famille.  Continuer la lecture

Théorie nouvelle et champ institué des connaissances

Le champ théorique de la langue des signes est traversé par deux théorisations qui, chacune à sa manière, écrase l’objet d’étude à des conceptions communes, à du connu. Continuer la lecture

Langue des signes : iconicité ou scénarisation ?

Langue des signes :   iconicité ou scénarisation ?

Philippe Séro-Guillaume

Comparer, comme le font les promoteurs de l’iconicité, les prestations d’un signeur sourd racontant une histoire à un texte français écrit, nous conduit à une incongruité scientifique  lourde de conséquences au plan pédagogique en matière d’enseignement des langues aux jeunes sourds et de formation des interprètes.

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Plaidoyer pour une approche génétique du signe de la LSF

 

 Philippe Séro-Guillaume

la théorie de l’iconicité cantonne les uns et les autres dans l’observation superficielle en occultant les mécanismes sous-jacents à la genèse de la LSF

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Approche contrastive français/Langue des signes française : empirisme ou psychomécanique

La singularité des signifiants manuels des langues des signes fait que   les auteurs s’y intéressant apprécient souvent les   faits linguistiques en fonction de l’effet produit sur leur personne. Cet empirisme dans la méthode se double d’un subjectivisme dans le jugement, Après avoir examiné succinctement les travaux de ces impressionnistes savants, j’essayerai de montrer que la psychomécanique guillaumienne en permettant de remonter de l’effet à la cause et d’expliquer au delà de l’apparence, le processus linguistique en cause est d’une grande utilité en matière de recherche. Cette extension de la psychomécanique à une langue non vocale, démontre s’il en était besoin, la portée des vues guillaumiennes

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